La Réforme- Religion en Europe de la fin du XIVème siécle au début du XVIème.

Les 95 thèses de Martin Luther du 31.10.1517

Martin Luther (1483-1546) était un contemporain de François Rabelais. Il était d’origine paysanne, le premier de sa famille à avoir entrepris des études. Il pensait devenir juriste mais il interrompit ses études après avoir subi le choc du décès d’un ami proche et celui d’avoir failli être tué par la foudre. Il fut rempli d’une telle peur de la mort qu’il fit voeu d’entrer dans les ordres. Du couvent des Augustins de Erfurt où il était entré il fut muté à Wittenberg, où il devint docteur en théologie en 1512 et commença à enseigner à l’université de cette ville.

Le 31.10.1517 Martin Luther n’a pas réalisé en affichant ses 95 thèses sur la porte de l’église de Wittenberg, qu’il venait d’écrire une page de l’histoire du monde. Il désirait lancer la discussion sur les abus du commerce des indulgences. Il voulait seulement faire cesser ces abus. Il était sûr de ce que, mettant au grand jour ces abus, l’Église catholique y mettrait fin. Il ne voulait pas rompre avec le rôle unique de salut (de béatitude) de l’Église catholique. Le pape Léon X crut lui-même à une querelle de moines.

La décadence de l’Église et de la papauté

Depuis déja un ou deux siècles la vie des serviteurs de l’Église avait provoqué la désapprobation générale. Les papes avaient perdu dès le XIIIème siècle leur pouvoir politique en Europe et s’étaient surtout occupés de l’administration de l’Église et du prélèvement d’impôts.C’est à la fin du XIVème siècle que la papauté tomba au fond de sa déchéance, durant cette époque même de la renaissance qui favorisait sciences, arts et humanisme. Ces papes dépravés et cupides n’hésitaient pas à employer poison et poignard pour défendre leurs privilèges et ceux de leurs enfants.Nombreux étaient les évêques qui maniaient plus habilement l’épée que le goupillon et savaient mieux déchiffrer les cartes à jouer que leur livre de messe.

Il s’était créé dans les villes un clergé pauvre ne vivant que grâce aux messes de requiem. ce clergé, exonéré d’impôts et autres charges représentait parfois jusquà 10% de la population et était très mal vu.

Avant Luther de nombreux érudits avaient déjà formulé des critiques envers l’Église: les franciscains, et leur chef William Occam (Guillaume d’Occam ou d’Ockham 1285-1349), avaient exigé de profondes réformes; les professeurs John Wycliff ( = 1384), de Oxford, et Jan Hus de Prague, qui fut d’ailleurs condamné au bûcher en 1425; enfin Érasme (1467-1536) qui influença beaucoup Luther. Ce dernier souhaitait que l’Église revienne à l’enseignement de la Bible: de nombreuses coutumes de l’Église avaient été selon lui rajoutées et servaient plutôt les superstitions et les intérêts personnels que la foi chrétienne. Il critiquait particulièrement le pouvoir papal. Érasme était cependant à la fois trop critique et trop prudent pour obtenir de réels changements.

Érasme publia en 1516 le premier Nouveau Testament en grec ancien afin que les théologiens puissent l’étudier dans sa langue originale. Son voeu à plus long terme était de répandre la parole de Dieu dans la langue du peuple, mais ce ne sera que Luther qui l’accomplira.

Pourquoi Martin Luther devint-il réformateur?

Il se trouva en fait au bon endroit, au bon moment. Ses atouts furent son éloquence, son style d’écriture clair et vivant, et l’imprimerie apparue depuis peu et qui permit de répandre ses écrits dans toute l’Allemagne et bien au-delà.

Luther avait longtemps réfléchi sur le salut de l’âme. A cette époque c’était un sujet d’inquiétude générale. L’Église catholique enseignait que l’homme pouvait se sauver par de bonnes actions, par le jeûne, par des châtiments corporels, par des pélerinages, en adorant les saints et les reliques et en priant.

L’Église proposait en fait deux voies pour sauver son äme: une première plus facile, pour tous, une seconde plus difficile mais plus sûre réservée aux prêtres et aux moines. Lorsque l’homme avait fait de son mieux sur terre, l’Église offrait pour le reste, pour le non-accompli, la clémence de Dieu.

C’est dans un épître de l’apôtre Paul que Luther lut et adopta l’idée que l’homme ne pouvait être sauvé par ses propres mérites mais seulement par la grâce de Dieu.(Epitres aux romains 7,22-25 et 14, 7-12) L’homme ne peut se défaire de ses péchés, de son égoïsme, et l’idée même du salut de son âme est égoïste. Sauver les autres avec abnégation est plus honorable.

Luther était un moine exemplaire qui dit en parlant de ses années de couvent: "si jamais d’aucuns avaient pu mériter le paradis par une vie monacale exemplaire, j’aurais dû être de ceux-là."

Le salut de l’âme est donc un don de Dieu à tous les croyants. Les bonnes actions et autres pénitences ne sont d’aucune aide. Un homme bon fait évidemment le bien même s’il n’en retire aucun profit. C’était la théorie de Luther, qui devriendra en 1530 le principe même de la confession d’Augsbourg (rédigée par Melanchton): "les hommes ne seront sauvés par leurs propres moyens, actions ou mérites, mais par la volonté du Christ en retour de leur foi…"

Luther avait été poussé à écrire ses thèses après avoir constaté que ses paroissiens de Wittenberg qu’il blâmait lors de leur confession lui montraient leurs carnets d’indulgences, achetés dans la principauté voisine de Brandebourg, On leur y promettait le rachat de leurs fautes dès qu’ils les auraient confessées, sans obligation de repentir. Luther ne pouvait accepter celà. Il n’y avait pour lui de salut que dans la grâce de Dieu.

Purgatoire et indulgences

Parlons un peu plus des concepts de purgatoire (purification) et d’indulgence enseignés par l’Église catholique afin de mieux comprendre contre quelles forces Luther allait se battre.

Dès le début du christianisme on parlait du purgatoire: l’homme pouvait après sa mort, soit se retrouver en enfer, soit au paradis; mais même les candidats au paradis devraient d’abord souffrir quelques temps dans les flammes du purgatoire. Ce temps pouvait cependant être accourci par ces mêmes bonnes actions, le jeûne etc… L’Église enseignait aussi que les martyrs et les saints pouvaient après leur mort servir de messagers entre Dieu et les hommes. En allant sur leur tombe une partie de leur force morale était transmise au croyant et le temps de son purgatoire était ainsi diminué, ses maladies guérissaient, ses problèmes de toute sorte se résolvaient. C’était la motivation principale des pélerinages. Les familles offraient aussi à leurs morts des messes et leur achetaient des indulgences pour les sortir au plus vite de ce purgatoire.

Que représentait le salut de l’âme d’un homme ordinaire au moyen-âge

Au moyen âge l’homme pouvait mourir l’esprit tranquille: il était confessé, avait communié et reçu l’extrême-onction.Il ne craignait pas l’enfer où allaient seuls les non-repentis et les grands pécheurs. Mais à moins d’être un saint il devait donc séjourner au purgatoire un temps plus ou moins long selon ses fautes. Heureusement la bénédiction (la grâce) de l’Église pouvait l’y atteindre; cela ne profitait qu’aux riches qui pouvaient acheter des messes ou avoir fait de leur vivant un testament à l’Église. Lors de la décadence la plus sombre de l’Église seul l’argent sonnant était accepté.

Selon la doctrine de l’Église les saints et le Christ avaient fait beaucoup plus de bonnes actions qu’il n’eût été nécessaire et il y s’était donc constitué une "réserve" dans laquelle on puisait pour distribuer ces bonnes actions aux pauvres pécheurs contre… rémunération…

"Une goutte du sang du Christ aurait suffi à racheter l’humanité. Son immense sacrifice était un trésor qui ne doit se cacher mais qui est à notre disposition. Dieu a offert ce trésor à ses représentants sur terre, à Saint Pierre et à ses descendants pour la remise pleinière ou partielle des péchés des hommes repentants". (Pape Clément VI 1291-1352).

Le trafic des indulgences servait à la fois le besoin obsessionnel de salut des gens de cette époque et l’incessant besoin d’argent de la papauté.

Bien que l’indulgence ait signifié uniquement le rachat de pénitences pour les péchés accomplis et non le pardon des péchés, les vendeurs proposaient souvent plus que ce que l’Église enseignait et le peuple ignorant les "finesses théologiques" croyait bien sûr acheter le pardon de ses fautes.

A cette époque, aux environs de Wittenberg un moine dominicain,Tetzel, vendait des indulgences grâce auxquelles on n’avait ni le besoin de se repentir, ni celui de faire mieux dans l’avenir. Il disait et chantait que "quand l’argent sonne dans la cassette, l’âme s’échappe du purgatoire". Le représentant de la famille Fugger, dynastie de banquiers, suivait Tetzel dans sa mission et récupérait une partie de l’argent obtenu, remboursant ainsi à son maître l’énorme dette contractée par le prince de Brandebourg. Voici comment:

L’origine des indulgences

C’est une histoire très intéressante que Luther ne connaissait peut-être pas dans le détail, ni ses contemporains.

Tout le commerce des indulgences fut le résultat de la création d’une entreprise commerciale par un banquier de Augsbourg, Fugger (le même qui paya 60 000 florins pour faire élir Charles Quint), le Pape Léon X et le Prince Albert de Brandebourg. Cette entreprise importante va bientôt gérer les finances de tous les papes en Allemagne, en Pologne et en Scandinavie.

Le prince Albert de Brandebourg, qui était jeune et ambitieux convoitait deux évêchés très lucratifs, et l’archevêché le plus important d’Allemagne, celui de Mainz. Le droit de l’Église interdisait cependant de cumuler plusieurs charges et Albert était de surcroît beaucoup trop jeune pour les obtenir. Il demanda alors une dérogation au pape Léon X en lui promettant une telle somme d’argent que le Saint Père n’eut pas le coeur de résister à ses prières.

Il se présenta un premier problème, celui de la solvabilité du Prince, qui n’était pas fameuse. C’est alors que Léon X lui proposa d’entreprendre la vente d’indulgences à son fidèle peuple en lui demandant la moitié des gains jusqu’à paiement de la somme promise; officiellement cet argent serait collecté pour construire l’Église Saint-Pierre.

Le second problème était que le bon Pape voulut en fait l’argent promis de suite.C’est là que Fugger entra en scène et prêta l’argent à Albert de Brandebourg; voilà pourquoi le représentant du banquier suivait le moine Tetzel de près. C’était à lui que le prince devait rembourser cette somme.

Tout ce commerce d’indulgences n’a été au départ qu’une sombre affaire de pots-de-vin aux dépends du malheureux peuple. L’entreprise rapporta beaucoup d’argent. Il est facile d’imaginer la réaction d’un père et d’une mère ayant perdu un enfant lorsque Tetzel leur disait: "N’entendez-vous pas les pleurs de votre enfant qui vous supplie de le sauver; il subit des châtiments et souffre alors qu’avec une petite aumône vous pourriez le sortir des flammes du purgatoire. Ne le voulez-vous pas??"

Luther a donc beaucoup dérangé ce commerce prospère avec ses thèses. Elles provoquèrent une telle baisse du chiffre d’affaires que le Prince Albert de Brandebourg s’empressa de dénoncer Luther au Pape. Il était soutenu par les dominicains, dans la congrégation desquels se trouvait Tetzel et qui se sentir vexés…

par les accusations de Luther. Ils l’accusèrent d’hérésie et aggravèrent tant son cas que sans l’aide du prince de Saxe, Frédéric, (Frédéric III le Sage, Duc-élécteur de Saxe 1463-1525) il aurait certainement fini sur le bûcher.

Les thèses de Luther contre les indulgences

56- Le "trésor de l’Eglise" dans lequel le Pape puise les indulgences est une entité non explicite pour les chrétiens.
57- Il ne s’agit pas d’un trésor temporel et pour beaucoup de prêcheurs il est plus facile de collecter ce genre de trésor que de distribuer le réel trésor de l’Église.
58- Ce trésor n’est pas non plus constitué des mérites des saints et du Christ, mérites dont le pouvoir ne réclame pas l’aide du Pape.
62- Le réel trésor de l’Eglise est le Saint Évangile à la gloire et à la bonté de Dieu.
86- Pourquoi le Pape, dont la fortune est parmi les plus grandes qui soient ne peut faire construire Saint-Pierre sans prendre l’argent des pauvres?

Luther réfute le pouvoir spirituel et l’infaillibilité du pape et du concile

Les Hommes d’Église, supérieurs de Luther, ne vont pas le soutenir. Ses positions vont alors se durcir.

D’abord il réfute le pouvoir spirituel du pape. Celui-ci enseignait qu’il tenait son pouvoir non seulement de Saint Pierre, premier pape, mais de Dieu lui-même. Même si l’apôtre Pierre a été le premier pape, ce n’est que sous Léon le Grand (440-461) que l’origine de ce pouvoir a été expliqué par la Bible (Matthieu 16:18-19) "tu es Pierre et sur cette… je te donnerai les clés du royaume."

De plus Luther pensait que le pape pouvait se tromper. Plus tard en doutant aussi de l’infaillibilité du concile il réfute par là-même son pouvoir spirituel. Il pense que seule la Bible fait autorité car elle rapporte les paroles mêmes du Christ. Dans la Confession d’Augsbourg on lit: "la Bible est l’autorité suprême en matière de foi chrétienne".

En juin 1520 le pape envoya une bulle contre Luther, "ce sanglier qui détruit les vignes du Seigneur" y disait-il.On a relevé dans ses oeuvres 41 phrases hérétiques. Luther persista dans ses idées malgré son excommunication. les idées de sa réforme se propageaient grâce à l’imprimerie. En 1521 on avait déjà fait 500 000 impressions de ses 81 livres. Lorsqu’il sut qu’un inquisiteur du pape avait brûlé ses oeuvres, il brûla à son tour la bulle d’excommunication du pape devant les portes de la ville de Wittenberg.

Luther publia en 1520 son programme en trois livres:
- A la noblesse chrétienne de la nation allemande (sur la suprématie romaine)
- La captivité de Babylone (sur les sacrements)
- De la liberté du chrétien (sur l’Eglise)

C’est dans "La captivité de Babylone" que sa critique va le plus loin. Il réfute cinq des sept sacrements, ne laissant que le baptême et la communion, instaurés selon la volonté du Christ. Luther ne s’est donc pas arrêté à demander à l’enseignement de l’Église une plus grande fidélité à la Bible, il voulait désormais anéantir son organisation même et créer une nouvelle Église.

En 1521 Luther se présenta à la diète impériale de Worms où on l’adjura de renier ses idées. Sa réponse est devenue un texte-clé de la réforme: "Si on ne peut me prouver d’une façon rationnelle ou par la Bible que je me suis trompé - je ne crois pas au pouvoir du pape ni à celui du concile, ils se sont trompés et se sont contredits –je ne renierai rien. Ma conscience est liée à la parole de Dieu, je ne peux agir contre ma conscience. Il en est donc ainsi et je n’y puis rien. Que Dieu m’aide. Amen"

Luther fut mis au ban de l’Empire. Ceux qui le soutenaient se retrouvaient ennemis de l’Empereur Charles V. L’Allemagne était cependant divisée en nombreux duchés et villes assez autonomes où le pouvoir de l’Empereur restait faible. De plus celui-ci était occupé à se battre contre la France, les Turcs et le pape. Pour Luther le soutien de Frédéric le Sage qui refusa d’obéir à la décision de Worms fut très important. C’est dans le château de la Wartburg (château fort du Thuringe) sous le pseudonyme de "Chevalier Georges" que Luther traduisit le Nouveau Testament en Allemand en onze semaines en 1522. En trois ans on en fit 150 impressions et un tiers des allemands maîtrisant la lecture le possédait en 1525. Ainsi la Bible était devenue compréhensible par tous.

Pour la traduction de l’Ancien testament il lui fallut 12 ans et l’aide d’un groupe de travail. Les oeuvres complètes de Luther publiées depuis 1883 contiennent plus de 100 volumes.

Réforme et politique

Les principautés et les villes soutenant la réforme publièrent une protestation en 1529 à la diète de Speyer: Elles refusaient de respecter en ce qui concerne les affaires religieuses l’opinion du plus grand nombre, donc des catholiques. L’année suivante, ces "protestants" comme on allait les appeler par la suite, présentèrent à la diète impériale un bref exposé sur leur religion que l’on appela la Confession d’Augsbourg.

En 1555 fut signée la paix d’Augsbourg reconnaissant aux princes le droit de choisir la religion qui devait être pratiquée dans leur état. "quius regio, eius religio"

Ulrich Zwingli (1484 – 1531 ) et l’Église réformée

Zwingli élève d’Érasme et disciple de Luther a lui aussi trouvé la réponse à ses questions dans les lettres de l’apôtre Paul. En janvier 1523 il soutient sa thèse de doctorat à l’hôtel de ville de Zurich. Selon les invitations, le juge suprême sera la Bible. Il réussit. Son travail était fidèle au texte biblique.Il avait une doctrine plus sévère que Luther. Lorsqu’il ne furent plus d’accord et se séparèrent, Zwingli aller créer une des deux ècoles du protestantisme suisse.

Jean Calvin ( 1509 – 1564) et le calvinisme

Il fut l’élève le plus important de Luther et un réformateur de deuxième génération. Il professa d’abord à Genève. De là son mouvement s’étendit à la Suisse et à la Hollande puis après les persécutions, à l’Angleterre et à l’Amérique du nord, pays où il s’agit alors d’une branche pacifique et calme de baptistes. La doctrine de Calvin était très sévère et il considérait que ses opinions dépendaient de la volonté de Dieu.Il mit tant en évidence la toute puissance de Dieu qu’il aboutit à la doctrine de prédestination: Dieu a prédestiné certains êtres au salut et les autres à la damnation.

Calvin trouvait la réforme de Zwingli trop lente. Il avait instauré le baptême des adultes. Une branche radicale du mouvement participa au soulèvement des paysans en 1525, soulèvement écrasé dans le sang. Après cet épisode le pouvoir les poursuivit et étouffa en partie leur mouvement. De nombreuses Églises libres disent être les descendantes de ces baptistes du XVème siécle.

La réforme des princes

Dans les principautés d’Allemagne du nord, en Angleterre et en Scandinavie les gouvernants mirent une ardeur particulière à faire adopter la réforme. Gustave Vasa n’était pas tant intéressé par le message religieux de Luther que par la possibilité de faire main basse sur les propriétés de l’Église catholique et sur les impôts qu’elle prélevait. La guerre de trente ans (1618 – 1648) fut entreprise pour ces raisons édifiantes. De nombreux finnois y ont participé, entre autres les célébres "hakkapeliitat", cavaliers redoutés, originaires de la Tavastie, qui combattirent pour leur patrie, leurs foyers et leur religion dans des pays loins de cette patrie, de ces foyers et de cette religion.

Avril 2001/Chantal Friberg

Bibliographie:

Y & T Karilas: Historian Ahmoja, WSOY 1956
Uusi Ankkuri: Kristinuskon käsikirja, W&G
Uusi Ankkuri: Maailmanuskontojen käsikirja, W&G
Carl Grimberg: Kansojen Historia 9/10, WSOY
Maailman Historia
Lucien Febvre: Le problème de l’incroyance au 16eme siècle, Albin Michel, Editions de l’humanité, 1942 et 1968